ARTISTE EN RÉSIDENCE : Carte du monde des parcs involontaires – Avec Leyla Majeri
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Lundi 16 mars 2020
Mardi 17 mars 2020
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514-630-1254
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14 mars au 4 avril
Mercredis, vendredis et samedis, de 13 h à 17 h
« … c’est une chose humaine que de mettre quelque chose que vous voulez, parce qu'elle est utile, comestible ou belle, dans un sac, ou un panier, ou dans un morceau d’écorce ou une feuille roulée, ou un filet tissé avec vos propres cheveux, ce que vous avez sous la main, et de l’emporter ensuite avec vous à la maison, une maison étant un autre type de sac plus grand, un contenant pour les gens... » - Ursula K. Leguin.
Je pense beaucoup à ces formes creuses, à ce qu'elles peuvent retenir, protéger et cacher. On peut réparer un contenant brisé, ou s’en servir même s’il est troué, ses fissures deviennent de nouvelles portes d’entrée à autre chose. En biologie, les refugia sont des lieux de survie. Des « environnements-contenants », porteurs d’une population isolée d’organismes ou d’une espèce relique qui s’y est rétractée durant une période de conditions défavorables. Ce sont les paysages fissurés et les forêts férales de notre temps incertain, des parcs de fortune à l’abri des humains. L.M.