Dominique Paul : par la lumière que je me métamorphose
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Dans l’exposition , la commissaire Andrée Matte puise dans plusieurs corpus de l’artiste québécoise Dominique Paul. Celle-ci place la lumière au cœur de sa démarche artistique afin d’illustrer ses propos sur notre individualité, notre humanité, face à l’impact de la culture médiatique sur notre comportement, notre représentation du monde et de nous-mêmes. Dans ses photographies et ses vidéos récentes, l’artiste se met en scène avec des structures réalisées en matériaux recyclés. Celles-ci donnent le pouvoir au corps d’être la source lumineuse et d’éclairer l’objet avec lequel il entretient une relation. Dans la série , réalisée cette année pendant un séjour de création à New York, Dominique Paul porte une de ses structures lumineuses avec laquelle elle flotte sous le pont de Manhattan, lui donnant un air de Diva moderne : elle est prête pour la montée des eaux dans la ville. Cette image ressemble à une métaphore des difficultés que nous éprouvons à prendre du recul face à la situation environnementale. Dans des séries précédentes, l’artiste projette des figures peintes d’histoire de l’art. Elle crée une fusion entre ces images et des modèles vivants contemporains. Dominique Paul les transforme à l’aide de la lumière et questionne l’identité en mutation dans notre société.