Matière Grise (grey matter)

Un film de : KIVU RUHORAHOZA
Année de production : 2011
durée : 100 min
Pays : RWANDA - AUSTRALIE
Langues : FRANÇAIS, KINYARWANDAIS
Sous-titres : Anglais
Avec : RUTH NIRERE SHANEL, HERVÉ KIMENYI, RAMADHAN « SHAMI » BIZIMANA, JEAN-PAUL UWAYEZU
Balthazar, jeune réalisateur, est sur le point de réaliser son premier projet.

“Le Cycle du Cafard” est une fiction sur une jeune femme qui, après avoir survécu à nombres d’atrocités durant la guerre, se retrouve internée dans le même hôpital qu’un homme devenu fou après avoir commis des meurtres durant cette même période. Les financeurs potentiels du film poussent Balthazar à choisir un autre sujet, voyant l’idée de ce dernier trop sombre. Le cinéaste continue néanmoins son projet sans financement. Après quelques scènes tournées, la fiction devient réalité.

This movie is subtitled in english :

Balthazar is a young African filmmaker on the brink of directing his first project, The Cycle of the Cockroach, a fictional story about a young woman who survived unspeakable atrocities only to find herself committed to the same mental institution as a man driven isane by the crimes he perpetrated during the war. Potential funders for the film insist that the theme is too bleak and pessimistic – they encourage Balthazar to make a film with a message. But he refuses to give up. Balthazar continues preparations for the film without financing or equipment. After rehearsing a scene with each of the characters, reality blurs and scenes from the script materialize.

Kivu Ruhorahoza est né et a grandi au Rwanda. Son court-métrage Les Égarés de l’Hémisphère Sud (2008), a déjà été sélectionné par le festival de Rotterdam. Son nouveau film, Matière Grise, est le premier long-métrage tourné au Rwanda par un réalisateur rwandais.

Matière Grise est co-présenté par Global Film Initiative et fait partie de la série Global Lens 2012.

En présence du réalisateur

Coup de coeur de notre marraine, Tetchena Bellange, comédienne et réalisatrice : « Ce film offre une réflexion dérangeante sur la puissance des mots qui justifient le meurtre, en plus de montrer les ravages de la guerre dans l’esprit des personnages. L’œuvre douloureuse d’un jeune cinéaste plein de promesses. »