Interaction gène-environnement et la personnalité antisociale: importance de la nature et de la sévérité des environnements
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Conférence d'Isabelle Ouellet-Morin qui, après avoir obtenu son diplôme en psychologie clinique (Université Laval), a effectué ses études postdoctorales à l’Institut de psychiatrie de Londres sur la réponse physiologique au stress en contexte de victimisation. Elle occupe depuis peu un poste de professeure adjointe à l’École de criminologie de l’Université de Montréal et est affiliée au Centre de recherche Fernand-Séguin et au Groupe de recherche en inadaptation psychosociale où elle poursuivra l’étude des mécanismes physiologiques et cognitifs traduisant l’impact des expériences adverses (ex: abus, négligence) sur la psychopathologie et les conduites antisociales.
Résumé
Les études de jumeaux et la recherche moléculaire soutiennent, depuis quelques décennies, l’étiologie génétique des comportements extériorisés et de la délinquance. Ce n’est que récemment, toutefois, que ces influences sont envisagées selon un mode plus conforme à une réalité biologique simple : les gènes sont en constante interaction avec l’environnement et vice-versa. Or, l’étude empirique de cette proposition n’est ni simple, ni linéaire.
Par le biais de résultats tirés d’une étude québécoise menée auprès d’enfants suivis pendant près de 15 ans, je propose de jeter un regard nouveau sur l’interaction entre le gène MAOA et divers environnements et ce, en accordant une attention particulière à la nature et la sévérité des environnements rencontrés.
Conférence présentée par le Centre international de criminologie comparée