Équipe mobile d’intervention psychosociale de Sherbrooke : une évaluation de son implantation et de ses effets

Conférencier : Étienne BLAIS, Université de Montréal (chercheur au CICC et professeur à l’École de criminologie)

Ont également contribué à la recherche:

• Marjolaine LANDRY, Université du Québec à Trois-Rivières (professeure sciences infirmières et chercheure au IUPLSSS)

• Sébastien CARRIER, Université de Sherbrooke (professeur à l’École de travail social et directeur scientifique adjoint IUPLSSS)

• Alexandra CHAPDELAINE, Université de Sherbrooke (doctorante en Recherche en sciences de la santé)

• Kim CHOINIÈRE-TRAN, Université de Montréal (candidat à la maîtrise à l’École de criminologie)

Résumé

En mai 2015, le Service de police de Sherbrooke a mis sur pied un projet d’équipe mobile d’intervention psychosociale (EMIP) à raison de deux soirs par semaine (16 h à minuit). Dans le cadre de l’EMIP, un policier est jumelé à un intervenant psychosocial dans le but d’offrir plus rapidement des services et des soins mieux adaptés aux personnes en situation de crise. Un projet de recherche a été mené afin d’évaluer l’implantation du projet EMIP ainsi que ses effets sur la prise en charge des personnes en situation de crise.

Les entretiens et groupes focalisés révèlent, entre autres, que l’expertise externe (formation offerte par le Service de police de la ville de Montréal), la confiance entre les membres de l’équipe et la confiance envers le projet ont contribué au bon déroulement de l’implantation. L’analyse des données policières indique que l’intervention EMIP réduit significativement la probabilité de transport vers l’hôpital, l’emploi de la force et l’hospitalisation contre le gré de la personne. L’EMIP accroît également la prise en charge par le milieu communautaire.

En conclusion, des pistes de recherche et d’amélioration de l’intervention sont abordées.

Information

Conférence présentée par le Centre international de criminologie comparée