Conférence internationale de Montréal sur les nouveaux modèles d'affaires écoresponsables

Jarmo Suominen, Media Lab MIT (Boston) + Louise Guay, Living Lab (Montréal)
De Shangai à Rio, en passant par Montréal, voici comment les entreprises et les pouvoirs publics peuvent rendre la ville du XXIe siècle plus verte, plus humaine, plus durable. Jarmo Suominen est un spécialiste de la personnalisation des services et des expériences offertes par les entreprises et les villes. Chercheur à la Aalto University d’Helsinki et au MIT City Science, il concentre actuellement ses travaux sur les principes de City On Demand, avec les villes de Shangai, Rio de Janeiro et Helsinki, collaborant également avec l’équipe du Living Lab de Montréal, dirigée par Louise Guay.

Adrienne Lo, Corporate Engagement & Philanthropy, WWF Canada (Toronto)
Lorsque l’entreprise a établi sa vision stratégique en matière de responsabilité sociale, il lui faut mobiliser ses équipes ! C’est toute la culture de l’organisation qui doit être imprégnée de ces engagements corporatifs. Comment stimuler la mobilisation de chaque employé? Comment faire de chaque personne un ambassadeur de ce modèle d’affaires éco-innovant? Comment attirer les nouveaux talents, particulièrement sensibles aux engagements de son employeur? C’est pour répondre à ces questions que le WWF a créé, en collaboration avec HP, le programme de mobilisation et d’action Living Planet@Work, auquel participent aujourd’hui plus de 300 entreprises canadiennes (Procter & Gamble, Accenture, Sears, Hydro One...). Une approche constructive pour l’entreprise et la société !

Emmanuel Druon, président, Pocheco (Lille)
Entrepreneur visionnaire, auteur de l’ouvrage Ecolonomies, entreprendre et produire autrement, Emmanuel Druon oeuvre à la création d’une “Silicon Valley” de l’écolonomie en France. Après une carrière chez un géant de la cosmétique, il reprend en 1997 l’entreprise Pochéco, spécialisée dans la production d’enveloppes de mise sous pli automatique. Avec une centaine de collaborateurs, il développe son entreprise depuis 15 ans selon les principes “écolonomiques”, basant les prises de décisions sur la réduction des impacts environnementaux, la diminution des risques au travail et l’amélioration de la productivité. Un succès applicable à tout dirigeant! 

Kirk Myers, directeur, Responsabilité sociale, REI (Seattle)
Avec plus de 3,5 millions de membres-consommateurs, REI est la plus importante coopérative américaine dans le secteur de la vente au détail de matériel de plein-air. Les enjeux de responsabilité sociale sont depuis plusieurs années fortement intégrés aux stratégies d'affaires de REI: de l'empreinte carbone aux pratique de recyclage et de gestion des déchets, en passant par l'écologisation des magasins et la prise en compte des impacts des produits tout au long de leur cycle de vie. Ses démarches environnementales et sociétales ont d'ailleurs valu à REI de figurer, chaque année depuis 15 ans, parmi les 100 meilleurs employeurs identifiés par le magazine Fortune. 

Cristiane Bourbonnais, présidente, Cohésion (Montréal)
Dans un univers où l’innovation technologique s’opère à vitesse Internet et où les produits paraissent de plus en plus équivalents les uns aux autres, les marques sont aujourd’hui aux prises avec des défis importants de différenciation. En parallèle, une nouvelle génération Y affirme son influence tant dans la société que dans les marchés de consommation. L’entreprise ne peut plus ignorer ces mouvements qui remettent en question les modèles inventés par les boomers. Ces nouveaux systèmes de valeurs teintent les actions des marques: en sortiront gagnantes les plus innovantes, les plus adaptées à cette nouvelle réalité. Bienvenue dans l’ère de la responsabilité sociétale.