« Night Cap » et « Bar Salon »
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Montréal, QC Canada
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Night Cap
Réal. : André Forcier [Qué., 1975, 36 min, 16 mm, VOF]
avec Esther Auger, Guy L'Écuyer, Jacques Marcotte
Night Cap raconte (de la taverne au salon mortuaire, en passant par un « party » huppé, pour finir au motel) comment un gars en arrive à assassiner sa fiancée en lui souhaitant joyeux Noël. Le film naît de la rencontre de deux ex-amis lors d'une visite dans un salon funéraire et de la soirée qui suivit. Le gars éprouve un certain plaisir à voir sa petite amie évoluer avec aisance et nonchalance dans ce petit monde. A ce qui semblait au départ une action linéaire, survient un coup de théâtre. Probablement l'une des histoires les plus cruelles écrites par Forcier, Night Cap demeure l'un des courts métrages importants des années 1970 au Québec. « Pour évaluer les raisons de vivre, pour mesurer l’ambition des Montréalais de la classe populaire, pour comprendre leur résignation et justifier les manchettes d?Allo Police, je ne connais pas meilleure documentation de base que les films de Forcier. » (Pierre Demers, 1975)
Bar Salon
Réal. : André Forcier [Qué., 1973, 84 min, 35 mm, VOF] avec Françoise Berd, Guy L'Écuyer, Louise Gagnon
La vie d'un bar salon, fréquenté par une clientèle insolite et marginale, qui glisse vers la faillite. Après avoir joué pour la première fois au cinéma dans Le Temps d'une chasse, Françoise Berd interprète ici le rôle de Leslie, une alcoolique inoubliable, révélant une actrice au charisme saisissant. « André Forcier a 27 ans. Bar Salon, son deuxième long-métrage marque une date dans l?histoire du cinéma québécois. […] Certaines séquences atteignent à cet égard le sublime. Je songe aussi au personnage central qu?incarne Guy L?Écuyer dirigé magistralement et qui donne peut-être le meilleur rôle de sa carrière cinématographique. Cet homme humilié est probablement le Québécois le plus convaincant qu?on a pu voir à l?écran. » (Luc Perreault, 1975)
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER.