Lady assassin

PREMIÈRE INTERNATIONALE
Action / Aventure / Vietnam / 2013 / 100 mins / DCP / Vietnamien - Anglais (sous-titres)
EN PRÉSENCE DE L'ACTEUR THAI-HOA LE
C’est en pleine campagne vietnamienne que se trouve Duong Son Quan, une taverne où les voyageurs vont passer du bon temps avant de rentrer en ville. Cette taverne est gérée par une très jolie jeune femme et ses tout aussi séduisantes serveuses, mais sous toutes ces charmantes courbes se cachent des assassins sans pitié pour les hommes d’affaires crapuleux et les membres corrompus du gouvernement. Un jour, alors qu’elles ont terminé leur travail, elles font la découverte d’une jeune femme ligotée dans l'un des coffres de leurs clients. Cette jeune orpheline ne vit que pour une chose : venger la mort de sa famille tuée par le tyrannique général qui règne sur la région. Il n’en faut pas plus pour convaincre les filles de la prendre avec elles et d’en faire un assassin sans merci qui s’attaquera au bourreau de sa famille.

Le cinéma vietnamien est en pleine ébullition. Depuis quelques années, Fantasia vous a présenté plusieurs de ses productions dont THE REBEL en 2008 et BLOOD LETTER l’an passé. THE LADY ASSASSIN reste dans la même veine que ses prédécesseurs, c'est-à-dire en offrant de spectaculaires combats d'arts martiaux bien chorégraphiés et brillamment exécutés. Quang Dzung Nguyen ne s’est pas compliqué la vie pour ce film, puisqu’il a centralisé la majorité de l’action dans un endroit, mais quel endroit! On peut y voir toutes les beautés du Vietnam, tant ses paysages à couper le souffle que ses très jolies femmes. Nguyen signe ici un impressionnant film historico-fantastique, débordant d’intrigue et de scènes de combats qui n’ont rien à envier à celles de ses voisins asiatiques, le tout sans jamais se prendre au sérieux. Le succès de THE LADY ASSASSIN repose avant tout sur son groupe de femmes assassins hyper séduisantes, où l’on retrouve notamment la superbe et talentueuse jeune actrice Tang Thanh Ha.

La qualité de la production, les combats spectaculaires, les personnages très caricaturaux et l’humour maladroit de cette œuvre nous rappellent les belles années du cinéma de Hong Kong.