Expérience 2

Lumineuses mélodies mello-hop et rébellion rythmique débordante de basses sont au menu pour ce second programme « Expérience », mettant en avant les protagonistes du renouveau de la scène beat montréalaise.

Atam One |
Le multi-instrumentiste Atam One concocte minutieusement ses rythmes rassurants et ses gracieuses mélodies lo-fi qui empruntent tout autant au jazz qu’au hip-hop. Après avoir étudié le design sonore pour les médias visuels sur la côte ouest, Atam One s’installe à Montréal et commence à produire des collages “mello-hop” instrumentaux. Finaliste du concours Fill the Music Box, tenu lors de l’édition 2012 de MUTEK, Atam One performe un set live où il manipule beats et échantillons, inspirés par les climats nordiques.

Dead Horse Beats |
Originaire des Maritimes, Dead Horse Beats à sillonné le pays, séjournant entre autres à Toronto, Montréal et Halifax. Membre à part entière de cette nouvelle génération de beatmakers canadiens (Ryan Hemsworth, Artbeat Montréal), il maitrise d’une main de maître son Akai MPD32. Inspirées par le gospel, ses productions hip-hop généreuses et complexes font rêver de chaudes soirées d’été, sur les rives du Mississippi. Il performe en direct avec drum pad, synthétiseurs et laptop; déhanchements et ambiance festive à prévoir.

Maxime Robin |
D'abord connu sous le nom de DNT, Maxime Robin est un très prolifique alchimiste de l'échantillonnage de vinyles. Amateur de hip-hop, mais piètre rappeur, il s'adonne dès 2001 à la musique instrumentale, amalgamant hip-hop, trip hop et drum'n'bass. Rappelant parfois celle de Prefuse 73, sa musique est déroutante par la diversité de ses sources sonores. Robin puise dans toutes les époques et tous les styles, sans hésiter à tout faire cohabiter dans une même pièce musicale. Les cuivres, guitares, xylophones et autres petits échantillons hachurés font remuer la tête et créent une ambiance ludique et groovy. Son style attire rapidement plusieurs rappeurs, avec qui il collabore aujourd'hui. Créé chez lui à Trois-Rivières, Maxime Robin is a town tempo kind of guy est le premier album qu'il réalise sous son véritable nom, question de créer un pont entre son univers musical et son statut de « kinoïte », puisqu'il fait aussi partie du mouvement Kino en tant que vidéaste et projectionniste.