Expérience 1

Ce premier programme "Expérience" donne le ton de ce cru 2013 de l’odyssée MUTEK en présentant des brasseurs d’idées, histoire de nous rappeler que le contingent électronique local mérite toute notre attention.

Augustine Wrong |
Le duo montréalais Augustine Wrong (Florence Masson et Jeremy Reid) cisèle des pièces d’électro énigmatique qui nous plongent dans un monde de mystères langoureux et de délicates fluctuations rythmiques. Officiant aussi en tant que djs, le flair de Masson pour le multimédias et les arts visuels complémente parfaitement les prouesses techniques de Reid (qui a d’abord travaillé sur des projets électro tels que Tapwatr et Likewise). Leur aérien premier EP, If We BecomeNothing, met de l’avant leur satisfaisant mantra sonique : “sombre, sexy et rythmique”.

Stefny Winter |
La Montréalaise d’adoption Stefny Winter nous régale de son deep house spacieux et de son gospel techno depuis qu’elle s’est relocalisée au Colorado, depuis la Californie, au milieu des années 90. La myriade d’influences de Winter — de fortifiantes doses de jungle, de house et de techno à la sauce Detroit et minimale — se fait ressentir sur son intemporel et aventureux premier album, Wind Walker, publié sur l’étiquette Archipel Musique de Pheek. Plus tôt cette année, Stefny a lancé l’étiquette de disque à but non lucratif Goodnight Moon Recordings. Dans le cadre de MUTEK, le design sonore de Winter s’entremêle de vocalises en direct et de visuels par Karine Charbonneau.

Yes Ma’am’s |
Originaire de l’Ontario et basés à Montréal, les DJs/producteurs Alicia Hush et Ana+one (alias Jesse Morrison) ont réunis leur funky minimal pour Yes Ma’am, un enlevant nouveau projet live. Le rutilant vaisseau sonique extrasensoriel de Yes Ma’am s’est récemment posé à Montréal, apportant à la populace les basses grondantes de ses grooves tech-house énergiques. Hush est le cofondateur de Hushlamb Productions, tandis que Morrison maintient sa relation privilégiée avec la vie nocturne montréalaise. Relation qui s’est établie depuis sa rencontre avec Frivolous, au débute des années 2000. La performance audio de Yes Ma’am promet des rythmes houleux propulsés par un arsenal de boîtes à rythmes, de laptops et de contrôleurs.