Elizabeth Suich / Manuel Roque / Anne-Flore de Rochambeau
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Elizabeth Suich
Une ContreVérité – 10 minutes
Une ContreVérité expose l’univers d’une femme impassible tiraillée entre deux mondes paradoxaux. Déchirée entre les hauts critères de perfection qu’elle s’impose et ceux que suggère la société, elle se retrouve du jour au lendemain face à elle-même, face à ce qu’elle a longtemps refoulé. Dans ce court extrait chorégraphique, Elizabeth Suich parvient à brouiller les frontières du réel en mettant en scène une proposition marquante qui touche la vulnérabilité et la sensibilité du spectateur.
Manuel Roque
Ne meurs pas tout de suite, on nous regarde – 60 minutes
Ersatz d’Adam et Ève version post-apocalyptique, L et M sont peut-être les deux derniers humains sur terre. Mais cela n’a aucune importance. Ils jouent. Ensemble, ils narguent le néant, réinventent le chaos et flirtent constamment avec un existentialisme kinesthésique. Un univers à tendance gonflable les immerge. À partir du questionnement sur le flot croissant d’informations qui atteint nos synapses, Ne meurs pas tout de suite, on nous regarde met l’emphase sur la façon dont l’humain interagit avec son environnement. La pièce s’attache au sensible, à la part impulsive de nos réactions, à l’absurdité sous-jacente de nos sociétés modernes et à la part d’enfance qui subsiste en nous.
Anne-Flore de Rochambeau
Sens dessus dessous – 15 minutes
Au sens propre, l’expression sens dessus dessous s’applique à la situation d’un objet tourné de telle façon que ce qui devrait être dessus se trouve dessous.
Comme le bocal du poisson rouge, la société nous fait tourner en rond et perdre le nord. Il semble parfois difficile de trouver des repères, de savoir où poser notre attention. Nos choix témoignent de notre navigation plus ou moins hasardeuse, portée par le rythme de notre société hyperactive.
La gravité nous rappelle le dessus du dessous; pourtant, le sens de nos vies semble parfois confus. Sens dessus dessous propose une représentation de cet esprit de confusion. Sans prétention accusatrice ou critique, la proposition se veut la matérialisation, à travers le mouvement, d’un sentiment vécu par chacun d’entre nous.
