Qu’est la politisation des classes populaires devenue ?
3150, rue Jean-Brillant
Montréal, QC Canada
H3T 1N8
Site Web | Itinéraire et carte
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Intervenants :
Nicolas Rénahy, sociologue, chargé de recherche à l’INRA (CESAER/Dijon)
Résumé : Différenciation sociale des mondes ruraux et encadrement des classes populaires. La répartition spatiale des catégories socioprofessionnelles est loin d’être uniforme sur le territoire français. Il s’ensuit que les rapports entre groupes sociaux sont très variables d’un lieu à l’autre. Pour ce qui concerne les espaces ruraux, la chute du nombre d’indépendants depuis un demi-siècle, mais également la moindre présence des cadres contribuent à modifier les formes d’encadrement des classes populaires, surreprésentées dans les campagnes. L’évocation de deux trajectoires d’élus d’une même municipalité – un employé de l’industrie né en 1931 et son gendre agriculteur né en 1950 – permettra d’illustrer le processus d’isolement croissant des classes populaires. Les évolutions du marché du travail, des structures institutionnelles et associatives locales, du profil des catégories intermédiaires de la structure sociale contribuent ainsi de manière concomitante à accroître la distance culturelle entre classes populaires et petite bourgeoisie.
Discutants :
Sylvain Lefèvre, professeur en science politique à l’ESG (UQAM)
Frédéric Parent, Chercheur postdoctoral, CIRCEFT, Université Paris 8, Professeur de sociologie, Cégep Lévis-Lauzon. Sa dernière publication : L’éducation en péril : Pour mieux comprendre le « printemps érable »
La thèse de M. Parent dont le titre Dieu, le capitalisme et le développement local. porte sur la question de l’organisation politique des communautés rurales au Québec, et la question religieuse.
L’entrée est gratuite, mais l’inscription est obligatoire.