Bye Bye Blondie & Polaroid Song

Bye Bye Blondie

Virginie Despentes | France | 2012 | 97 min | v.o.f. | s.-t.a.
Douze années après Baise-moi, premier film qui en avait décoiffé plus d’un, Virginie Despentes nous revient avec une oeuvre un peu plus légère racontant l’histoire de deux femmes d’âge mûr qui tentent de raviver un amour adolescent vécu plus de deux décennies auparavant. Gloria, quarante ans (Béatrice Dalle), impétueuse et imprévisible artiste punk, vit toujours la bohème dans la ville de Nancy, au nord-est de la France. Frances (Emmanuelle Béart), pour sa part, s’est installée dans une vie bourgeoise confortable. Mariée (à un homme gai), elle mène une carrière en télévision. Au moment où sa vie professionnelle et personnelle tourne au vinaigre, Frances revient chercher Gloria et l’invite à s’installer chez elle à Paris, espérant revivre l’effervescence des années rebelles et passionnées de son adolescence. L’intensité poignante de la jeunesse et la nostalgie de la quarantaine sont évoquées en alternance dans des scènes où l’on voit tour à tour les jeunes femmes vivre leur amour avec fougue, autour de 1984, et la vie au présent. Avec les performances passionnées des jeunes actrices Soko et Clara Ponsot (qui incarnent les jeunes Gloria et Frances), une apparition de Lydia Lunch et une bande son électrisante (Siouxsie and the Banshees, Bérurier Noir), Bye Bye Blondie a tout ce qu’il faut pour interpeller tous ceux et celles qui se sont déjà demandé s’il était possible – ou sage – de chercher à retrouver la magie de leur premier grand amour.


Polaroid Song

Alphonse Giorgi | France | 2011 | 20 min | v.o.f. | s.-t.a.
Nous sommes en 1991. Lise a 18 ans, la guerre du Golfe prend fin, Nirvana est au sommet de sa popularité et trois filles créent le groupe rock Periodink. Lors de leur premier spectacle, Lise entame sa vie d’adulte.