Concours diapason Avec artiste invitée lisa Leblanc

Celle grâce à qui le Québec a pu hurler à tue-tête « Ma vie c’est d’la maaaaaaarde ! »
débarque avec son folk-trash subtil comme un 2 x 4 en pleine gueule. Forte d’un
premier album éponyme (réalisé par Louis-Jean Cormier) qui l’a catapultée dans
des sphères carrément stellaires du paysage musical actuel, Leblanc fait des
ravages partout où elle foule la scène, que ce soit au Québec, en Belgique ou en
Suisse. Avec plus de 300 spectacles derrière la cravate, quand la tornade Leblanc
roule ses « r » et déploie son chiac sur scène, c’est un vent fougueux qui souffle
dans la salle… et tous de chanter à l’unisson.

Paseo
Accompagnée de « Los caballeros », Massiel Yanira présente le matériel original
de son plus récent projet de création, PASEO, un coup de coeur du Réseau Scènes,
parmi Les entrées en scène Loto-Québec 2012-2013. Ensemble, ils mettent au
jour un monde musical, peuplé de cumbia et de rythmes latins, aux sonorités
parfois vintage. Un univers sonore et lyrique entre mythe et réalité, actuel, festif
et coloré, un pays mélodique d’une chaleur enivrante qui se chante en français
et en espagnol, et où l’on se prélasse volontiers.

Eliza
En termes informatiques, l’effet ELIZA désigne la tendance à assimiler de manière
inconsciente le comportement d’un ordinateur à celui d’un être humain. Sous
l’emprise de Philippe Cengarle (voix, guitare, étrangeté et malaise lancinant),
Rafael Botero (batterie et stoïcisme), David Marchand (guitare, magie et excentricité)
et Maxime Sanschagrin (basse et hyperactivité), les cinq lettres décrivent un
acouphène spacieux aux mélodies qui s’incrustent dans la tête, mêlé au son rouillé
du quotidien. C’est l’introspection vacillante d’un lendemain de veille qui perdure,
préalablement tirée de la tête d’un individu authentiquement qualifié d’étrange.
Eliza, c’est un mal de tête que l’on souhaite expérimenter…

:AM
Power trio formé d’Alex Ménard (voix et batterie), Maxime Sheridan (guitare)
et Étienne Bergeron (basse), :AM joue avec l’énergie de l’hyperactif et la force
du colosse. Brutes, puisées à même le grunge et l’alternatif des « distortionnées »
et rugissantes nineties, ses compositions françaises sont autant de virées dont on
se remet les cheveux en bataille et le front dégoulinant de sueur. Après avoir fait
paraître devant un O Patro Vys bien rempli 11:11, un premier album produit
de façon totalement indépendante, le groupe a cumulé les prestations, en plus
de lancer un nouveau titre, Génération Z.

Thomas Argouin
Un talent brut, un charisme indéniable et une volonté inébranlable : à 18 ans,
l’auteur-compositeur-interprète Thomas Argouin a tout du jeune premier. Ayant
quitté jeune sa Beauce natale pour s’enraciner dans Lanaudière, où il étudie les
arts et lettres et la musique, le batteur-bassiste-pianiste-harmoniciste n’en continue
pas moins de voir du pays, promenant son folk rock plein d’histoires d’une scène
à l’autre. Aux côtés de ses complices Gabriel Jetté à la basse, Colin Savoie-Levac
à la guitare et à la mandoline, et Marc-Antoine Dauphin à la batterie et aux percussions,
Argouin chante et joue le sourire large – et son plaisir est contagieux.

The Great Novel
Empoignant une pile de feuilles noircies par sa plume ancrée dans les univers
de Jack Kerouac, Mark Twain et Woody Allen, Endrick Tremblay entraîne de vieux
amis dans un garage rouge de campagne habité d’instruments. Là, en sa compagnie,
Marc-Olivier Tremblay Drapeau (contrebasse, voix), Pascal Bonneville
(mandoline, banjo, voix) et Gabrièle Côté (voix) immergent ses textes dans le répertoire
country-folk et écrivent la préface d’un Great Novel en devenir. Les premières
pages du récit tournées, l’automne emmène le groupe dans la « grand’ville » où
Dylan, Crosby, Stills, Nash & Young, Led Zeppelin et, surtout, l’amitié continuent de
l’inspirer. L’histoire de The Great Novel est bien entamée, mais tout reste à écrire.