Ana/Antiviral - fnc

ANA
Ouananiche | Québec/Canada | 2012 | 30min | couleur

Synopsis :
PREMIÈRE NORD-AMÉRICAINE

Présenté en première partie d’Antiviral de Brandon Cronenberg.

Ana est le tout nouveau travail de l’artiste visuel montréalais Ouananiche (célèbre pour son remix de Next Floor de Denis Villeneuve). Une performance vidéo-musicale, aux frontières du cinéma, de l’art vidéo, du concert et de l’art digital, où sera remixé en direct Amer, film culte (grand prix Temps Ø en 2009), réalisé par les nouveaux enfants chéris du cinéma de genre, Hélène Cattet et Bruno Forzani.

En 2009, Ouananiche a vu Amer au Festival du nouveau cinéma. Comme beaucoup, alors, il a été estomaqué par la puissance visuelle du film et sa virtuosité à rendre hommage de façon quasi sensorielle au cinéma d’horreur italien des années 70. C’est ici même que l’idée de cette performance est née. C’est ici même qu’elle sera logiquement présentée en grande première nord-américaine. Une performance imprévisible, immersive et sombre d’une trentaine de minutes. Une expérience hallucinogène sur les rapports intimes qu’entretiennent image et son. L’occasion de plonger dans la mémoire délirante d’une femme troublée, cela par le biais d’une spirale de sensations schizophrènes, de désirs fantasmagoriques et de réminiscences subliminales. — Julien Fonfrède

ANA de Ouananiche est une présentation d'Eastern Bloc avec la collaboration du FNC réalisé avec l'aide à la post-production de PRIM et du Programme de résidence conjointe PRIM - Eastern Bloc d'après le film "Amer" de Hélène Cattet et Bruno Forzani avec l'aimable autorisation de Anonymes Films et Tobina Film.

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ANTIVIRAL
Brandon Cronenberg | Canada, États-Unis | 2012 | 110min

Synopsis :
Meilleur Premier Film Canadien au Festival International du Film de Toronto 2012

“ …consistently opts for grisly dark comedy over horror-thriller tension, a strategy that does pay off with a certain gruesome logic in the film’s nightmarish final image.” — Variety

Syd March travail pour une compagnie qui vend des injections de virus de stars malades pour ceux cherchant à partager les maladies de leurs idoles. Avec cette possibilité de communion biologique, Syd arrondit ses fins de mois. Il a pris l’habitude, en effet, de s’injecter clandestinement les virus pour aller les vendre aux plus offrants. Suivant l’injection de celui qui a tué la super célébrité Hannah Geist, il se retrouve traqué par de dangereux fans, harcelé par plusieurs groupes criminels. Mais que peut bien cacher la mort de la star...

Avec le très attendu Antiviral , Brandon Cronenberg (fils de David) reprend là où son père s’était arrêté, vers la fin des années 80. Ce vide n’ayant jamais été comblé, il y a de quoi se réjouir, autant pour le cinéma canadien que pour le cinéma de genre. Un film malade et contagieux qui va derrière la chair pour parler de sexualité transgressive, du phénomène des stars à l’heure de la paranoïa et des épidémies. Un premier film exemplaire pour son originalité et ses audaces. À en juger aux bousculades lors de sa présentation au Festival de Cannes, il était clairement, là-bas, le film que tous voulaient voir. Précédé de la performance Ana par Ouananiche — Julien Fonfrède