Duchess Says
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Les fidèles ont prié les trois T, le temps est venu de réitérer. Répandant depuis 2003 à coup de rock hypnotique et de claviers saturés le gospel de l’influente et mystérieuse Church of Budgerigars, les quatre Duchess Says — Phil C., Ismaël, Simon Says et l’indétrônable A-C, maître des percepts du Noviciat Mère-Perruche — s’apprêtent à poursuivre leurs enseignements et à donner suite à l’indescriptible Anthologie des 3 perchoirs, parue en 2006, avec In a fung day T!, une deuxième et charnue offrande.
Immortalisée par Adrian Popovich et Joseph Donovan au studio Mountain City (Priestess, The Dears, Sebastian Grainger, Sam Roberts, Stars), In a fung day T! est une aliénation qui se danse, des claviers hypnotiques qui mettent de l’ordre dans les secteurs, une tension palpable dans le district principal, des refrains martelés à l’infini, un infini en 10 psaumes, paru sur étiquette Alien8 Recordings.
Ayant enflammé depuis la sortie de son premier album nombre de célébrations païennes, le South by Southwest, le Festival d’été de Québec, le Festival de Musique Émergente d’Abitibi-Témiscaingue, Les Nuits Sonores, le Festival de Dour, Osheaga Musique et Arts, Primavera Sound, Les Eurockéennes et le CMJ, notamment, en plus d’occuper une trainée de sous-sols louches et autres tavernes joyeuses, Duchess Says a assuré la première partie des Yeah Yeah Yeahs en Angleterre en 2009 avant de se retirer dans le temple de sa création pour enfanter à nouveau.
Outre le romanesque Prions en Église, quelques publications pragmatiques, quoique parfois divertissantes, ont généré des mots et formulé des idées à l’égard de Duchess Says...