Marie de l’Incarnation mère de la Nouvelle-France

Ce concert-lecture est une idée originale de Isabelle Desrochers. Il se veut un témoignage spirituel et musical d’une héroïne française du XVII°siècle ayant bâti notre pays. Il présente des oeuvres musicale jouées à son époque en France mais aussi en Nouvelle-France. Parmi les faits marquants de l’histoire du Québec, l’arrivée de Marie de l’Incarnation, en 1639, est incontournable. Mère et veuve, femme d’affaire, religieuse et musicienne, Marie de l’Incarnation jouera un rôle actif dans le développement économique et culturel de la Nouvelle-France où elle arrivera avec des religieuses et des instruments de musique, dont des violes de gambe.
À cette occasion, les Idées heureuses accueille la soprano d’origine québécoise Isabelle Desrochers, une des plus éminente chanteuses du répertoire baroque, établie en France depuis 20 ans, accompagnée de deux musiciennes françaises de réputation internationale
qui feront leur première apparition au Québec : la théorbiste Claire Antonini et la gambiste Sylvia Abramowicz. Isabelle Desrochers
ponctuera ce concert de différentes lectures issues de la plume de Marie de L’Incarnation illustrant l’intelligence, l’humanisme, le
mysticisme et le courage de cette femme exceptionnelle considérée l’une de nos fondatrice. Geneviève Soly, à l’orgue, complétera la
formation musicale de ce concert. À travers l’histoire et le regard de la dite « mère de la Nouvelle France » ce témoignage suggère un aperçu de la vie quotidienne, culturelle et musicale en terre froide au XVII° siècle.
Les Idées heureuses accueillent, lors de la conférence pré-concert à 14 h dans la salle même, une des plus grandes spécialistes de Marie de l’Incarnation, Françoise Deroy-Pineau, dont le livre Marie de l’incarnation, femme d’affaire, mystique, mère de la Nouvelle-France est paru chez FIDES en 1999.
PROGRAMME
Ce concert-lecture alterne des passages de l’autobiographie de Marie de l’Incarnation et des lettres adressées à son fils Claude.

Les illustrations musicales sont tirées des oeuvres de compositeurs tels que Campra, Charpentier, Marais, Lully, Brossard, Delalande, Jacquet de la Guerre, dont certaines ont été retrouvées au Québec, notamment au couvent des Ursulines de la ville de Québec.
Des motets anonymes, vraisemblablement de Marie de l’Incarnation, ainsi qu’un Noël Huron adapté par Jean de Brébeuf complètent ce portrait spirituel et musical.