M pour midi | i.No

Les chemins d’Amélie Nault et Olivier Beaulieu se croisent initialement dans la Vieille Capitale où le duo s’amuse à revisiter ses idoles. Déclencheur pour le tandem qui ne se quitte plus et s’affaire à jeter les bases d’un projet à définir… Après quelques prestations triées sur le volet, Nault et Beaulieu rencontrent Alexandre Blais et Simon Pedneault qui viennent peaufiner le son et confirmer le ton.
De quoi donner la force nécessaire au son appuyé et caractériel de i.No. Une trame décomplexée où les consonances granuleuses se donnent des allures orchestrales – tantôt sensuelles, tantôt fantomatiques. Quelque chose d’un folk, d’un rock, d’un soul, qui bat d’un seul et même cœur.
Enivrante au possible, leur musique suscite très tôt l’attention tant du côté de l’industrie qui lui fait de l’œil, que du public qui s’y abandonne : le Festival Envol et Macadam leur décerne la victoire du Global Battle of the bands en 2009, puis, en 2010, ils crient victoire au concours Le plus beau rythme de la Mauricie du Festivoix de Trois-Rivières. Après quoi c’est au tour du Festival Diapason de remarquer le jeune quatuor par le biais du public qui lui décerne la mention de son volet Coup de Cœur. Sans compter des passages remarqués au Festival d’été de Québec de même qu’au Festival de Musique Émergente en Abitibi.
Un parcours qui prend du galon et à travers lequel la formation monte sur les planches aux quatre coins de la province – puis en France – en tête d’affiche ou pour y assurer les premières parties de David Usher, Morcheeba, Karkwa, Yoav, Martha Wainwright ou encore The Sounds pour ne nommer que ceux-ci. Après quelques 20 000 clics sur YouTube pour la pièce « Mon chéri », écrite en mémoire d’un ami disparu trop tôt, et un EP de quatre titres – qui comprend la très prisée « Label Me » –, le groupe lance un premier opus portant le nom Haunted Hearts en février 2012. Et ce n’est là qu’un premier pas dans une cour des grands qui ne perd rien pour attendre …