Sophie Beaudet
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Sophie Beaudet voit le jour en 1980. Dès sa tendre enfance, elle est initiée aux arts. Elle n’a que quatre ans lorsque sa mère la plonge dans l’univers du dessin et de la peinture. Du côté de son père, il lui fait découvrir les arts de la scène. Technicien en loisirs et régisseur de spectacles, il l’emmène dans toutes sortes d’événements dont il est l’organisateur. Chanteurs, musiciens, comédiens, danseurs et acrobates défilent devant les yeux émerveillés de Sophie.
À la maison, la musique est très présente : la grande chanson française, le classique et l’opéra côtoient la soul, le jazz et le motown. Sophie commence à gratter la guitare à 16 ans et compose ses premières mélodies, inspirée par son frère aîné, guitariste en herbe. Un peu plus tard, vers l'âge de 18 ans, elle montre un vif intérêt pour la danse. Elle intègre la troupe de danse contemporaine de son collège. Une expérience marquante, qui lui permet d’apprivoiser le langage du corps.
Au début de la vingtaine, Sophie rencontre la chanteuse de jazz Ranee Lee. La chanteuse accepte de lui enseigner les rudiments du jazz. Au cours d’une classe de maître, le propriétaire du Upstair's Jazz Club de Montréal remarque Sophie. Suite à cette rencontre, plusieurs spectacles piano/voix s'enchaînent, dans lesquels elle interprète des standards de jazz.
Quelques années plus tard, l'aventure l'appelle. Elle part en mer à bord d'un voilier, durant trois mois. L'année d'après, c'est la conquête de l'Amérique central. De retour chez elle, elle ressent un insatiable besoin
d’apprendre. Elle continue à se perfectionner dans le domaine des arts, suivant des cours de percussions, de jeu, de théâtre.
En 2006, elle accompagne une participante au Festival international de la chanson de Granby, à titre de choriste et percussionniste. Elle y fait la rencontre du directeur artistique de l’époque, Luc De Larochellière, avec qui elle se lie d'amitié. L’année suivante, encouragée par Luc De Larochellière, elle participe à la 14e édition de Ma première Place des Arts, à titre d’interprète. Elle se rend en finale et remporte presque tous les prix de la soirée, dont le prix Distinction de la Fondation René Malo, le prix de la Fondation du maire de Montréal pour la jeunesse, le prix Déferlantes de Capbreton et le prix SACEF-Sodexport – Du haut des airs.
Peu de temps après, elle rencontre Pierre Lachance, gérant de Luc (et aujourd'hui vice-président de GSI musique), qui décide de la prendre sous son aile. En 2009, elle participe à l'album hommage à Nino Ferrer, en interprétant la chanson «Viens, je t'attends». Lors du spectacle hommage présenté aux Francos sur la grande scène, Philippe
Renaud de La Presse écrit: « …la chanson Viens, je t’attends, interprétée de façon magistrale par Sophie Beaudet, récipiendaire du concours Ma première Place des Arts dont on attend l’album, tiens, gros comme ça. Du soul, du feeling, de la force dans la voix et la conviction dans les mots. Quelle secousse la chanteuse nous a donné. »
Sylvain Cormier du Devoir, présent au concours Ma première Place des Arts, la décrit pour sa part ainsi: « ...la Sophie, interprète par excellence des quinze ans du concours, sa splendide voix, résonnant dans nos oreilles, encore et toujours au centre de la scène de la Cinquième salle… » « Le fait est que l’on sait maintenant à quel point cette jeune femme allie, intensité, justesse de ton, ample coffre et beau timbre… »
Elle croise au fil des mois de talentueux collaborateurs, dont Pierre Flynn, Daniel Lavoie et Sylvie Paquette, qui lui offrent textes et musiques. Ces riches collaborations mènent à la création d'un premier album, sur lequel Sophie signe quelques compositions. L'album verra le jour le 21 février 2012, sous l’étiquette GSI Musique et s'intitulera «Garçonne». La réalisation a été confiée au réalisateur Marc Pérusse.