Contes de Noël bi-polaires… avec Yoda Lefebvre
Montréal, QC Canada
H2Y 1H2
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Site Web | Itinéraire et carte
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13 janvier –
On s’en remet à peine… Après cette période de l’année où la sensibilité humaine est exacerbée, les gens s’apprêtent à se retirer dans leurs demeures pour hiverner jusqu’au printemps. Et si on s’en permettait une dernière? Si on achevait Noël, littéralement? Si on réfléchissait ensemble à une meilleure manière de recevoir la famille? Si on prenait le temps d’imaginer d’où viennent nos traditions les plus absurdes? De voir ce que vivent vraiment les solitaires en cette douce nuit? De se questionner sur l’effet véritable d’un cadeau offert? De constater qu’il est définitivement des cadeaux qui ne se font pas…
Oh oui… ce sera bi-polaire; on passera d’un rire jaune aux yeux rouges dans le temps de le dire…
Yoda Lefebvre est un exhibitionniste de l’imaginaire qui abuse du fait que le pluriel du mal sont les mots. Jeune écrivain et dramaturge, il ronge son frein dans la relève qu’on agenouille. Pour se faire entendre, donc, il développe depuis quelques années des soirées de contes dont le ton ne laisse pas indifférent. (Plus scato que le pape; La bile ne fait pas le moine; La morale, c’est pour les faibles) Entre temps, il gère le théâtre parascolaire au Cégep de St-Jérôme, il poursuit sa maîtrise à l’UQAM, et il tente d’éduquer son fils sans trop le traumatiser.
Un extrait du journal intime d’Aurélie Brûlée, jeune nymphe qui a subi trop jeune une exposition prolongée à mes contes :
« Le monde me paraît soudain plus compliqué… Jusqu’à hier, je croyais que tout autour de moi allait de soi. Je pensais que je n’avais qu’à me servir dans le buffet « all-you-can-eat » de la vie. Mais aujourd’hui… après avoir été confrontée à cet univers… Je me sens comme si j’avais ouvert la boîte de Pandore… J’aimerais bien arriver à me concentrer, pour réussir à me retrouver dans ce chaos, mais il y a ce chatouillement, cette chaleur qui est apparue dans mon bas-ventre… Je ne sais plus… Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus… »
Aurélie Brûlée, Journal intime, le 16 décembre 2011.