This Ain't California
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This Ain't California redéfinit totalement le genre documentaire. En 90 minutes, on y dépeint la RDA de façon extrêmement précise et claire : la culture émergente du monde de la planche démontre que tout n'était pas ton sur ton et qu'il n'y avait pas que des fumées grisâtres provenant des Trabant de l'époque. Cette production Wildfremd (Ronald Vietz & Michael Schöbel), dirigée par Martin Persiel, utilise des clips originaux des planchistes — tout droit sortis de la scène est-allemande des années 80 — et les mélange avec des films d'animation et des rencontres avec ces planchistes, maintenant devenus adultes. Et ce n'est pas qu'une histoire bien racontée; le film met aussi la barre très haut, esthétiquement parlant.
« La planche, symbole de liberté » est l'un des leitmotive du film. Faire de la planche « sans la pression d'être meilleur qu'un autre », comme le dit l'un des protagonistes, devient, avec le recul, le but ultime, ou, plus directement, « le désir de liberté comme mode de vie ».
Le film relie passé et présent pour démontrer comment les planchistes (élevés dans un système répressif) ont chacun leur propre force, leur style. This Ain't California propose une bande sonore légère, mais puissante, à la vitalité aussi illimitée que les différents protagonistes du long-métrage. Pourtant, il ne s'agit pas du tout d'un film léger.
Un long-métrage dans lequel l'Est jette un coup d'oeil à l'Ouest — des années 80 jusqu'en 2011 — toujours avec ce thème précis, mis de l'avant: l'amitié.
HEURES ET INFO
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19 h 30
10$ - admission générale, taxes incluses
Version originale allemande avec sous-titres en anglais.