Painted skin: the resurrection
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Première Nord Americaine
Science Fiction / Fantastique/Arts Martiaux•Chine/2012/131 mins/35mm/Mandarin+Anglais / Chinois sous-titres)
au dessous de la surface d’un lac gelé se trouve une irréelle beauté, la renarde-démone Xiaowei, emprisonnée pour toujours pour ses méfaits. Or, elle croise le regard de la malicieuse oiseau-démone Que’er, qui délivre Xiaowei de sa prison glacée d’un simple coup de bec. Afin de regagner et de maintenir sa puissance et sa beauté, Xiaowei doit se gaver de cœurs humains fraîchement excisés. Cependant, afin de devenir humaine, un cœur chaleureux et noble doit lui être donné de son plein gré par son propriétaire. Sauvée d’une bande de maléfiques aventuriers par une mystérieuse guerrière masquée portant une armure dorée, Xiaowei croit avoir trouvé ce qu’elle recherchait. Mais ce cœur appartient à la Princesse Jing et il brûle d’amour pour le Général Huo Xin — un amour maudit par leurs différentes classes sociales et par une vieille blessure commune. Pendant ce temps, Que’er s’est tenue occupé. Il y a un chasseur de démon en ville et elle l’a dans l’œil…
En Chine, seulement TRANSFORMERS: DARK OF THE MOON et la version 3D de TITANIC ont obtenu plus d’entrées au box office lors de leur première semaine en salles que PAINTED SKIN: THE RESURRECTION. Ce n’est pas difficile de voir pourquoi. D’une splendeur somptueusement sombre, merveilleusement super-naturelle et d’une opulence royale et débordante d’action, cette réellement époustouflante fresque est un fantastique tour de force du réalisateur Wuershan (THE BUTCHER, THE CHEF AND THE SWORDSMAN), peinte dans des tons plus subtiles que la moralité monochrome de la plupart des films chinois du genre. La distribution est uniformément excellente : si Feng Shaofeng est désopilant en tant que l’impotent chasseur de démon Pang Lang, le courant passe vraiment entre les deux actrices principales, Zhou Xun (THE MESSAGE) et Zhao Wei (MULAN). Avec Zhang Ziyi et Xu Jinglei, ces dernières ont été qualifiées par les médias locaux de « quatres jeunes Dan (chanteuses d’opéra chinois) du nouveau millénaire » — des stars de calibre international — et apportent une intensité tranquille à leurs rôles respectifs. Un festin tant pour les yeux que pour le cœur, PAINTED SKIN: THE RESURRECTION est un moment de pur délice cinématographique.
— Rupert Bottenberg