Meg Showcase : Ghetto Pony + digitum

18 + | GHETTO PONY (CA)
Les trois gars de Ghetto Pony ne laissent rien au hasard, leur musique, qu’ils définissent eux-mêmes de crunck, funk, punk, est finement maîtrisée, royalement orchestrée, jouant en permanence sur la corde sensible. Une musique fiévreuse, parfaitement exécutée, où les lignes de basses funk (David Hoult) viennent se frotter aux rythmes électro-crunck (James Joseph Pierce Rogers IV). Le cœur palpite, les orbites se dilatent. GHETTO PONY vous prend aux tripes, s’immisce au plus profond de vous-même. Car c’est là toute l’audace et le talent du groupe, son habilité à mêler les genres. Au micro, Peter Jarecki - également guitariste et claviériste - termine de nous achever le cœur en hurlant sa rage fébrile de sa voix puissante et éraillée. Le groupe n’en est plus à ses débuts. Rencontrés durant leurs études à Guelph en Ontario, les trois amis auto-produisent leur premier disque « Shouting Squirels, Leaping Lizards » dans le courant de l’année 2003. Ils décident de rejoindre Montréal l’année suivante, jouant partout où ils le peuvent. Véritable boulimique de musique, GHETTO PONY s’embringue en 2005 dans une tournée à travers tout le Canada, d’Halifax à Vancouver, pour promouvoir son premier album produit « Post Apocalyptic Bubblegum Music ». En 2007, ils mettent le cap vers les Etats-Unis qu’ils écument pendant trois mois, jouant plus de shows qu’ils ne peuvent s’en souvenir. C’est sur la scène du MEG Montréal Festival qu’on aura plaisir à les retrouver pour un live taillé au scalpel le 28 juillet au Quai des Brumes.

DIGITUM (CA)
Découvert lors du MEG Showcase du 24 février 2012 DIGITUM cherche à faire voyager votre esprit en vous emmenant vers des contrées sonores inexplorées, où l’electronica rencontre la house et l’ambiant. Un son qui pousse à l’introspection, méditatif et subjuguant, magnifiquement servi par le compositeur, musicien multi-instrumentiste et technicien DIGITUM, derrière lequel se cache François Nadeau. Bidouilleur audacieux, avec lui l’électro se marie au rock et il célèbre cette union en y ajoutant des accents de reggae, de drum and bass et surtout de lounge. En spectacle, l’orchestrateur sait s’entourer de musiciens de talent : Jean-Philippe Fortier officie à la batterie, tandis que Misko Cvopa hypnotise avec sa guitare, le tout délicieusement emmené par la voix mélodique et envoutante de Natalie Riviere. DIGITUM nous transporte dans un univers futuriste où les machines rencontrent le naturel, un contraste entre l’organique et le synthétique, entre l’action et l’inaction. Le MEG Montréal Festival vous fait découvrir un son varié débordant d’ambiances cosmiques et de séquences hypnotiques le 28 juillet au Quai des Brumes.