Sans titre (L'entre-deux): Collectif de peintres de l'Université Concordia
Autres dates
Vendredi 22 juin 2012
Samedi 23 juin 2012
Dimanche 24 juin 2012
Lundi 25 juin 2012
Mardi 26 juin 2012
Toutes les dates
514-846-1515
Site Web
Montréal, QC Canada
H2W 1Z5
514 846-1515
Site Web | Itinéraire et carte
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(toutes dates)
DAVID BELLEMARE - MICHELE F. BERARD - SIMONE BLAIN - LOUIS-PIERRE BOIVIN - MATTHIEU BOUCHARD - FELIPE GOULET LETARTE - SACHA LIGHTBOUND - AURELIEN MONSARRAT CHANON - SOPHIE MURPHY - KATERINA PANSERA - DIDIER-ATILA PIERRE BELANGER - LAURA ROKAS - JENNY SCHADE
Commissaires : Julie Alary Lavallée et Didier-Atila Pierre Bélanger.
La Galerie D’Este présente l’exposition collective Sans titre (L’entre-deux) mettant en évidence le travail de 13 peintres émergents issus de l’Université Concordia. Alors que plusieurs revues d’art spécialisées et ouvrages sur l’art contemporain ont maintes fois mentionné que la peinture n’avait plus rien à dire ni à proposer, les artistes ici regroupés font fi de ces discours funèbres et pour la plupart ingénus. La première partie du titre de cette exposition, Sans-titre, souligne avec dérision cette croyance en la vacuité de la peinture. Son complément, L’entre-deux, la renverse afin de démontrer que ce médium a plutôt pris un tournant inextinguible.
Les œuvres de ce projet collectif explorent dans leur ensemble cette notion de l’entre-deux, cette ambivalence qui affirme la domination du flou. Caractéristique par excellence postmoderne, l’entre-deux crée une ouverture où il devient possible de joindre librement une pléthore de références et de techniques au sein d’un même projet pictural. Les œuvres présentées démontrent que l’uniformité stylistique ou encore que la hiérarchie des genres picturaux ne sont plus à considérer et offrent plutôt un aperçu des diverses approches picturales que les artistes adoptent et combinent aujourd’hui : réalisme, abstraction, art conceptuel, art pop, etc. Ces œuvres donnent à voir des représentations situées entre deux réalités ; d’une part, celles misant sur les contraires à mi-chemin entre l'opacité et la luminosité ou entre le beau et le bâclé, et d’autre part, celles mettant en scène des notions binaires plus complexes dont un lieu de rencontre entre la parole et la réflexion ou encore entre le visible et l’incertain.
Texte de Julie Alary Lavallée, candidate au doctorat en histoire de l’art de l’Université de Montréal