Electromania

Pour clore en beauté cette 14e édition du MEG Montréal Festival, la fine fleur de la scène électronique s’est donnée rendez-vous pour vous faire vibrer tout au long de cette soirée au Club Soda qui s’annonce déjà comme mémorable.

CLAIRE laissera éclater toute sa sensualité au cours d’un set enivrant à mi-chemin de la performance artistique. Puis tour à tour se succèderont trois des DJs les plus en vue de l’Hexagone pour déverser une avalanche de beats survoltés qui n’en finiront pas de retourner le dancefloor. Le DJ le plus influent de sa génération, BRODINSKI vous donne rendez-vous pour vous frotter à son mélange déluré de disco, d’afro-beat et de house. Son acolyte GESAFFELSTEIN vous invite ensuite à vivre la plus intense des catharsis grâce à sa musique acérée et savamment plaquée et SURKIN viendra vous achever en balançant son électro finement ciselée qui finira d’envoyer votre cœur sur orbite.

CLAIRE (CA)
Cette déesse de l’espace version remasterisée a amarré son vaisseau à Montréal depuis plus de deux ans en prenant dans la foulée les commades de la scène électronique de la cité. SAT, Piknic Electronik, DJ résidente au Laïka tous les vendredis soirs … Claire choisit ses spots et se fait remarquer pour ses prestations à mi-chemin entre set électro et performance artistique pure. Un spectacle autant visuel que sonore qui fera grimper très haut les courbes de l’électro-cardiogramme. Comme DJ, Claire défraie par sa techno minimaliste, savant mélange de deep house et de dub, dans laquelle éclate toute sa sensualité. 2012 signe l’année de la consécration pour la jeune femme. Elle s’apprête à sortir son premier E.P. Dark Kiss (Lost Land Records) en mai 2012, le deuxième déjà programmé pour le mois d’août. Après s’être vue invitée à jouer dans des endroits en vogue tel le festival Air à Tokyo ou au New York Subtonic aux Etats-Unis, elle sera au Club Soda le 5 août pour le soirée de clôture de la 14e édition du MEG Montréal festival.

BRODINSKI (FR)
Découvert au MEG Montréal en 2007, Brodinski alias Louis Rogé, est en quelques années passé du stade d’enfant prodige de la génération Fluokids, à celui de DJ le plus influent de sa génération. Sa carrière explose à l’international et son CV, plus long que le bras, est irréprochable. Fin 2007, son premier E.P. Bad Runner (Mental Groove) enthousiasme les mordus d'électro rock. Aux platines, Brodinski sait également déclencher des émotions fortes lors des premières parties de Justice. Brodinski commence à faire parler de lui en dehors des frontières françaises et cette réputation ne fait que s'amplifier avec la sortie en septembre de l'album Bugged Out Presents Suck My Deck. Ce mélange de disco, d'afro beat et de house reçoit un accueil dithyrambique! En mai 2010 sort le nouveau maxi Arnold Classics sur Grizzly, suivi d'une tournée européenne, de DJ sets au Japon où il est très apprécié, et d'une apparition au festival BIG (Biarritz, France). Brodinski revient cette année pour la 14 ème édition du festival et se produira sur les planches du Club Soda le 5 Août.

GESAFFELSTEIN (FR)
Gesafellstein, de son vrai nom Mike LEVY, est un sadique, prenant un malin plaisir à nous balancer sa musique acérée avec une impitoyable précision: aucune échappatoire possible. Ce jeune français – ne vous laissez pas méprendre par son nom et sa musique aux connotations germaniques – propose une musique inédite à la frontière entre techno minimale et électro grand public. En 2012, Gesaffelstein a sorti son Conspiracy Remixes, sur Turbo Recording, le label de Tiga. Des beats tortueux et dévastateurs savamment plaqués qui vous glaceront le sang et vous plongeront dans une délectable sensation d’oppression. Son sens du détail et son obsession de la forme servent ce but à la perfection. Gesaffelstein n’a qu’une idée fixe, véritable mantra: produire de la musique d’art pour une splendide et fatidique apocalypse. Une catharsis ˆ vivre en public lors de sets mémorables le 5 août au Club Soda qui retourneront immanquablement le dancefloor.

SURKIN (FR)
2006, la vingtaine à peine entamée, Benoît Heitz se fait remarquer grâce à ses mixes par l’incontournable Tekilatex. Sous le charme, celui-ci le signe dans la foulée sur son label Institubes. Surkin enchaîne les E.P., devenant une des valeurs montantes de la nouvelle relève French Touch à l’instar d’artistes comme Yuksek ou Justice. En 2007, il est repéré au MEG Montréal. Surkin impose son sytle, ciselé et réfléchi, directement influencé par la house de Détroit. Six ans plus tard, après avoir écumé les clubs et les festivals de la planète, le DJ est à la tête de son propre label Marble, fondé avec Para-One et Bobmo sur les cendres d’Institubes. Le jeune provençal n’a pas perdu de temps, et encore moins d’énergie. En 2011, Surkin sort son deuxième album USA, hymne jouissif des US époque eighties. En voiture Simone ! Le 5 août au Club Soda, ça va secouer !