Histoire de la danse: de l'expressionnisme allemand à la danse contemporaine québécoise

La danse exprime le mouvement perpétuel de la vie. Elle constitue également la première forme d’expression artistique humaine. Interdite par le pape puis « libérée » par Louis XIV, elle n’a cessé de se transformer et de se répandre dans ses formes classique puis contemporaine, de la France et de l’Allemagne jusqu’aux États-Unis puis s’est étendue à l’ensemble de la planète, notamment à Montréal et au Québec.

Au tournant du XXe, avec l’expressionnisme allemand puis Isadora Duncan, la danse contemporaine se répand, au gré des migrations et des influences artistiques ; d’abord en Allemagne, puis aux États-Unis, ensuite de l’Amérique du Nord à l’Europe au cours des années 1950, elle témoigne de contextes sociopolitiques et culturels précis. Intégrant les gestes et les savoirs, le corps dansant devient le lieu de l’universalisme. Nous nous attarderons particulièrement ici à l’expansion fulgurante de la danse contemporaine québécoise et à ses figures représentatives.

Aline Apostolska, historienne de formation, journaliste culturelle dans la presse écrite, animatrice et chroniqueuse à la radio et à la télévision ; elle est également éditrice, enseignante et productrice de spectacles. Spécialiste de danse contemporaine, elle est notamment critique à La Presse depuis 2001.