Yamantaka // sonic titan + Ultrathin
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YAMANTAKA//SONIC TITAN
Les artistes de performance, Alaska B et Ruby Kato Atwood ont fondé YT//ST fin 2007, projet né des cendres du Lesbian Fight Club. Armés de leurs identités ethniques mixtes, d’un talent monstre pour les illustrations et d’une montagne de menus objets électroniques, Alaska et Ruby ont écrit et composé en Avril 2008 le premier petit opéra Noh-Wave, ‘YAMANTAKA // SONIC TITAN I’. YT//ST continue à jouer leurs opéras-maison, créant un réseau d’artistes asiatiques et indigènes à travers la collaboration et ont formé le collectif actuel YT//ST. Les Montréalais ont découvert YT//ST grâce à leur théâtre musical éblouissant, dans un décor de papier monochrome géant, dans des endroits incongrus tel que la cour alimentaire du Centre Eaton à 2h du matin. Esthétiquement, ils combinent les différentes influences de styles pauvrement appropriés du Noh, de l’opéra chinois, de la mythologie japonaise, chinoise et des première nations, de la télé noir et blanc, du rock psychédélique et opératique et créent une fête sensorielle de costumes de nuit monochromatiques, d’instruments de musique faits à la main et de leur propre décor en carton de style manga ‘NEVERFLAT’. YT/ST est basé à la fois à Montréal et à Toronto.
2011 a été une grande année pour YT//ST puisqu’ils ont complété leur premier opéra ‘STAR’, et ont publié leur premier album sur Psychic Hanshake cet été. Plusieurs clips vidéo sont maintenant en production, en plus d’une tournée canadienne. Gardez l’œil ouvert !
LE COLLECTIF
« Les fonctions du collectif reflètent celles d’un culte artistique évoluant constamment et rassemblant des individus de divers horizons culturels afin de créer et de performer en tant que collectif. Travaillant avec plusieurs outils dont l’installation, le théâtre, la musique, la vidéo, l’animation, le design et l’illustration, YT//ST négocie entre les différences culturelles dominantes et celles oppressées, effacées ou totalement éclipsées. Nous refaisons la lecture de la mythologie, des coutumes et des stéréotypes de nos ancêtres avec nos corps dessinés comme vecteur. Nous choisissons de remplacer les représentations coloniales de nous et de notre histoire avec notre auto-identification. Nous nous perdons peut-être occasionnellement dans les pratiques pseudo-occultes mais cela na pas l’air d’être un problème. »
RUBY KATO ATTWOOD : Voix, clavier, percussion, art
ALASKA B : Batterie, batterie électronique, clavier, électroniques, programmation, voix, art
ANGE LOFT : Voix, scène et costume
JOHN ANCHETA : Basse électrique, guitare
BRENDAN SWANSON : Clavier
ALANA R : Éclairage
WALTER SCOTT : Batterie, art
Ultrathin
Fut un temps où Ultrathin prenait ça plus relax à 4. Devenu trio depuis plus d’un an, les Montréalais ont commencé à donner des coups de pied dans des affaires pour présenter un premier 7? de punk garage lacérant avec le tapochage de drum bien placé qui te mène des deux bords de la puck cirée sans te laisser envisager le brunch dominical . Glass City fonce en n’ayant peur de rien et se termine avec des grafignes dans la face (et merci pour le solo). La cadence ralentit de l’autre côté sur la ridiculement pesante «Don’t Mess» pour permettre aux bros de jouer, taper et crier plus fort. Il y a quelque chose de torvisse dans leur énergie : c’est pas pour les agneaux. Parce que c’est mieux si ton nom de famille c’est Danger.