Mark Sultan + The Nymphets + le Chelsea Beat + Nick Flanagan

Mark Sultan
Mark Sultan est de retour. Il a longtemps été attelé à la scène garage-rock, et au premier plan du groupe punk montréalais célèbre The Spaceshits. Plusieurs projets comme Les Sexareenos, BBQ, Mind Controls, The King Khan & BBQ Show et The Almighty Defenders ont aidé à mener le mouvement garage-rock moderne et doo-wop. Ces jours-ci, Mark Sultan est surtout reconnu pour sa place dans le ”BBQ” de King Khan & The BBQ Show ou comme membre de The Almighty Defenders. Il esquive souvent la reconnaissance et le crédit mais ne faites pas faute,il est LA VOIX. Un faiseur de hit. Et il sort son second album, sous le nom, $.

Mark Sultan a tourné en Amérique du Nord et du Sud, au Japon, en Israël, en Afrique, tout en sortant plusieurs albums sur des étiquettes comme Fat Possum, Norton, Bomp!, Sub Pop, Vice, et In The Red. Il a partagé la scène avec des groupes comme Black Lips, King Khan & The Shrines et Clinic. Enregistré dans ses débuts en solo en 2007, son premier album, The Sultanic Verses, a rassemblé les louanges de ses amis dans le monde entier, en dépit d’une couverture limitée. L’album ouvre la voie à ses sonorités garage-rock des pièces rock’n'roll de 2 à 3 minutes bien écrites; des succès authentiques de son époque passée. Il était un créateur du genre à flirter avec le doo-wop et possède une voix comparable aux grands de la soul comme Sam Cooke.

Lorsque Mark n’était pas en train de contourner son amour du rock’n'roll via son savoir encyclopédique des classiques obscures, il a du aussi poursuivre d’autres influences qui ont toujours hanté son esprit; explorer les autres sonorités qui l’ont façonné pendant son adolescence comme le free-jazz, noise, psychédélique et country, parmi d’autres. La formule a fonctionné. Un son véritablement original a vu le jour. Le nouvel album $, sorti en 2010 sur Last Gang Records,Cet effort interpellera l’oeil et l’oreille à un nom parfois négligé et à une voix et une musique qui ne reçoit pas toujours le crédit qu’il mérite. Brandissant un arsenal de chansons fantastiques et des performances avec beaucoup de projets, $ est son meilleur effort à ce jour.

Elaboré à partir de ses influences habituelles, Mark a réussi à fabriquer un disque captivant et inventif. Doo-wop, R&B, soul, garage-rock, psychédélique, country et même noise sont mélangés dans une nouvelle sonorité sans heurts qui trouve sa place et chemine tranquillement.

The Nymphets
The Nymphets a vu le jour à Montréal, et s’est récemment installé à New York, Stockholm et Halifax. Ils sont une famille et jouent de la musique punk (‘’Leur pop punk sautillant descend directement des Ramones rappelant leur mobilité incessante, la sensibilité mélodique de leurs attaques et le côté trash de Supercharger à côté d’un esprit non geek qu’ils s’approprient’’.). Ils se sont produits à travers l’Amérique du nord et l’Europe, ils aiment la musique populaire et ils ont lancé quelques albums courts. Autre fait intéressant, ils possèdent leur propre magazine, Laura.

Le Chelsea Beat
Friand de rock garage francophone et d’instruments vintage Le Chelsea Beat s’amène sur la scène montréalaise en 2010. Les guitaristes Stéphane Courval et Daniel Fiocco (membre actif de la scène sixties) se rencontrent désirant contribuer à cette effervescente scène (Sinners, Lutins, Gruesomes, Sexareenos, etc). Ils recrutent le chanteur Pat Meteor du groupe Demon’s Claws, le bassiste Pierre Chayer, le batteur François Gagner et le claviériste Michael Cowan.

Le groupe se met à la composition de pièces en français, tout en reprenant à la sauce Chelsea Beat quelques incontournables classiques freakbeat anglophones. Puisant leurs inspirations dans le vieux blues, le fuzzgarage et les claviers groovy, le groupe a pour mission en ce début du 21e siècle de faire danser les kids, sans donner dans le rétro nostalgique ringard. Ils se font vite remarquer par le promoteur local Teenbeat Takeover et font la première partie de groupes garages américains célèbres comme The Fleshtones et The Cynics, et de groupes locaux établis comme Le Kid et les Marinellis et Skip Jensen. C’est lors d’un spectacle avec deux groupes de Brooklyn, The Above et The Electric Mess, que Charles Gaskins, propriétaire de l’étiquette Killer Diller Records, se rue sur le groupe s’écriant :«je veux ces mecs sur mon label!»

Le voici enfin arrivé, Mesdames et Messieurs, Le Chelsea Beat, premier album du sextet freakbeat montréalais, dont la ballade Avec les garçons chantée par Poupée Fortrell du groupe Call Me Poupée.

Nick Flanagan
Nick Flanagan fait trop de choses. Comédie, théâtre, écriture et musique ont tous occupé sa vie à différents moments. Qu’il s’agisse de jouer des spectacles humoristiques avec Neil Hamburger, Michael Showalter ou Jon Lajoie, d’être acteur en face de Vince Offer dans les célèbres pubs Schticky, chanteur principal du groupe punk Brutal Knights, acteur principal de la web série Moderation Town, ou, dans sa première comédie “I’m Here All Weak”, Nick a expérimenté toutes les façons de faire vivre son corps et ses mots.