Sight&sound : installations

Date
Mercredi 23 mai 2012
Toute la journée
Lieu
7240, rue Clark
Montréal, QC Canada
H2R 2Y3

514 284-2106
Site Web | Itinéraire et carte
Catégories
Groupes
Source
La Vitrine culturelle



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Sight&sound : installations

De 12 h à 17 h
Matthijs Munnik \\ Citadels : Lightscape
Matthijs Munnik est un artiste en nouveau média, actuellement vivant et travaillant à La Haye, aux Pays- Bas. Son travail consiste souvent en un mix entre la performance et l’installation, inspiré par les nouvelles technologies, la recherche scientifique et les nouveaux modes d’interaction. Il a étudié en Artscience à the Royal Academy of Art à La Haye. Pour son plus récent travail, Microscopic Opera, il a reçu le Artist & Designer 4 Genomics Award et a été nominé par le Rotterdam Design Award. Il produit actuellement un nouveau projet, Lightscape, une série de projets en cours sur la lumière vacillante.
Citadels: Lightscape
Lightscape est le travail le plus récent de la série Citadels de l’artiste, où il recherche les qualités uniques de la lumière vacillante. Ce projet est fortement inspiré par Brion Gysin et la Dream Machine de Ian Sommerville, la première oeuvre permettant de réaliser le potentiel de la lumière vacillante.
Lightscape est une fenêtre sur un monde virtuel, visualisant un univers abstrait composé seulement de lumière et de son. Les visiteurs peuvent s’immerger dans ce monde en se tenant face à l’écran. Le but de cet univers virtuel est d’explorer les limites de notre sensorialité. Alors que l’oeil essaie de créer du sens malgré la surcharge sensorielle, un affichage de couleurs, de motifs et de géométrie, éblouissant est produit à l’intérieur de la rétine et est alimenté au cerveau. Ces phénomènes curieux que l’on voit sont créés par l’oeil lui-même, induit par l’installation. L’écran visualise un mouvement à travers cet univers virtuel, montrant différentes vues du paysage de lumière et de son.
Sessions Lumière et Son
Durant les performances live, Munnik jouera une composition audio/visuelle sur l’écran de l’installation. Ces sessions seront semi-improvisées, jouées pour un public plus large et sur un système de son, apportant une expérience bien différente de la version de l’installation la plus intime.

Pavitra Wickramasinghe \\ 51L3NC3 4ND L1GH7
Pavitra Wickramasinghe est née au Sri Lanka et vit maintenant à Montréal. Sa pratique est guidée par son émerveillement et son besoin de savoir comment les choses fonctionnent, en rompant le mouvement, les vidéos et les écrans à leur niveau élémentaire et en les reconstruisant à nouveau. Les projections vidéo deviennent des particules de lumière enchevêtrées dans une toile, les écrans deviennent une masse de fibres, et le mouvement est suspendu en des éléments immobiles. Wickramasinghe a obtenu son Baccalauréat en art visuel d’Alberta College of Art & Design et sa maitrise en art visuel de Concordia. Les expositions sélectionnées incluent : Galerie B-312 (Montréal); La Bande Vidéo, (Québec); Cartes Flux Festival (Helsinki, Finlande), Stuttgart Filmwinter (Stuttgart, Allemagne); Centro Cultural del Matadero (Huesca, Espagne); Truck Gallery (Calgary); MadCat Film Festival (San Francisco); et Made In Video Festival (Copenhague, Danemark), parmi d’autres.
51L3NC3 4ND L1GH7
La fenêtre est l’élément le plus significatif d’une pièce, responsable du caractère et de la vitalité de celle-ci. La fenêtre est à la fois l’entrée et une barrière vers un autre endroit. L’acte voyeuriste de regarder la scène à travers la fenêtre donne accès à un autre monde tout en gardant le voyeur à l’extérieur de celui-ci.
Récemment Wickramasinghe a expérimenté l’animation en stop-motion. Elle compose ses animations en photographiant des séquences d’images fixes sur une fenêtre. A cause de la distance entre la scène et l’angle de la caméra, chaque image est superposée sur la vue de la fenêtre. Lors de l’animation, il y a une disharmonie temporelle créée par le lapse de temps du jour qui passe dans l’arrière plan et le temps régulier de l’animation de l’avant plan.
51L3NC3 4ND L1GH7 est créé à partir de l’enregistrement d’archive de deux hommes dansant un slow sur de la musique jouée par un violoniste et de deux femmes boxant. Le résultat correspond à des animations en stop-motion de danse et de boxe, dans le paysage urbain de Montréal, durant la nuit.

Robyn Moody \\ Wave Interference
Robyn Moody vit et travaille actuellement à Calgary, Alberta, où il est instructeur au département des arts médiatiques et de la technologie numérique au Alberta College of Art and Design. Il a une approche à multi facettes, étrange dans sa création artistique, incorporant l’électronique, la mécanique, le film, la performance, l’installation, la sculpture ou tout ce qu’un projet peut requérir. Souvent humoristique, souvent d’une beauté frappante et souvent cachant un secret sombre, le travail de Moody explore (en totalité ou en partie) les relations complexes entre les avancées technologiques, la croyance et la compréhension humaine, la relation entre le public et les sciences, la politique et le monde naturel. Durant la dernière décennie, Moody a montré son travail à Kling and Bang (Reykjavik), La Fabbrica del Vapore (Milan), Kitchener Waterloo Art Gallery (Kitchener), PM galerie (Berlin), Lydgalleriet (Bergen), AND festival (Liverpool) et articule (Montréal). En 2010, il était en nomination pour le Sobey Art Award.
Wave Interference
La beauté de la réalité, la nature mystérieuse de la réalité. Ce nouveau travail est une sculpture cinétique faite à partir de 88 tubes fluorescents; leur lumière est bloquée pour ne laisser passer qu’une fine fente horizontale se réduisant le long du mur et sur le sol. Une rampe de guidage parcourt un côté pour soulever et baisser chaque lampe successivement, créant une vague qui se déferle sur la longueur. Si nous l’imaginons comme une chute d’eau, la vague devient plus
frénétique à la transition entre le mur et le sol, et graduellement se transforme en un doux courant.
Le mouvement des vagues va aussi créer un changement du ronronnement provenant d’un orgue placé à proximité, ce qui crée une tonalité réminiscente d’une musique de film d’horreur.

Zach Gage \\ A Performance for Visitors in 2012, Hit Counter, Self-Portrait Bot
Zach Gage est un designer, programmeur, éducateur et artiste conceptuel de la ville de New York. Son travail explore la ligne de plus en plus floue entre le physique et le numérique. Il a exposé internationalement à des évènements tels que la Biennale de Venise, le Giant Robot/Scion Space de Los Angeles, et le Centre pour l’art contemporain du Château Ujazdowski à Varsovie. Son travail a figuré dans plusieurs publications imprimées ou en ligne, incluant Rhizome.org, Neural Magazine, New York Magazine, et Das Spiel und seine Grenzen (Springer Press).
A Performance For Visitors In 2012
A Performance For Visitors In 2012 est une performance à partir d’une sculpture numérique. Toutes les 3 à 10 minutes, elle joue soit le son que les iPhone émettent lors de la réception d’un courriel ou celui que le iPhone émet lorsqu’un message texte est reçu. En réaction à cela, les visiteurs de la galerie ou du musée ayant un iPhone vérifient leur appareil pour voir s’ils ont reçu un message, ou pour être surs qu’ils ont mis leur téléphone en mode silencieux. Les visiteurs sans iPhone regardent autour d’eux mécontents. Ces comportements correspondent à la performance.
Hit Counter
Utilisant un logiciel de reconnaissance de visage, Hit Counter compte narcissiquement le nombre de personnes qui l’ont vu, et affiche ce nombre en tant qu’oeuvre. C’est une référence aux débuts de l’internet, quand les compteurs de visite étaient fièrement affichés comme signes de statut social, ici re-contextualisée dans l’environnement de la galerie. Développé avec openframeworks.
Self-Portrait Bot
Self-Portrait Bot est un autoportrait historique et un robot de clavardage qui utilise une méthode courante de communication, la messagerie instantanée, et qui rend l’échange désynchronisé. À l’inverse de la plupart des robots de clavardage qui essaient de suivre ce que les utilisateurs disent, en étant grammaticalement précis, Self-Portrait Bot ne fait aucun effort pour effectuer ces tâches. À la place il dépend de l’information privée pour donner l’impression d’humanité. Il fonctionne en accédant une base de données MySQL contenant les 6 dernières années du journal de messagerie instantanée AOL de l’artiste. Quand l’utilisateur parle à Self-Portrait Bot, il communique en fait avec l’historique du clavardage de l’artiste.
Clavardez avec Self-Portrait Bot sur AIM à Self-PortraitBot ou sur g-chat à [email protected]

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