Londres au Cinéma : blow-up

Dates
Mercredi 28 mars 2012
Débute à 21:15

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Lieu
3575, avenue du Parc
Montréal, QC Canada
H2X 3P9

514 281-1900
Site Web | Itinéraire et carte
Catégories
Groupes
Source
La Vitrine culturelle



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(toutes dates)

États-Unis, Royaume-Uni et Italie. 1966. Réal.: Michelangelo Antonioni. Projection numérique. 111 min. Avec: David Hemmings, Vanessa Redgrave, Sarah Miles.
Version originale anglaise avec sous-titres français

Dans un parc londonien, un photographe de mode prend un cliché d’un couple. La jeune femme le harcèle pour avoir le négatif, qu’il développe avant de le lui remettre. À force d’agrandir les photographies où elle figure, il y découvre des détails inquiétants. Inspiré d’une nouvelle de Cortazar et de la vie du photographe en vogue David Bayley, Blowup est devenu le film emblématique du Londres psychédélique des sixties. À noter : une apparition musicale des Yardbirds.

Le cinéma nous offre souvent notre première découverte d’une ville étrangère. Les films créent leur propre mythologie des villes, et on peut ainsi facilement confondre la cité filmée avec la cité réelle.

Comme toute ville cinématographique, Londres a ses lieux et ses images emblématiques qui permettent de l’identifier du premier coup d’œil : une rue dans le brouillard, un bus à impériale rouge, le cadran de Big Ben, la façade du palais de Buckingham, la cathédrale Saint-Paul, la Tamise, le Tower Bridge, et désormais la grande roue du London Eye.

Ville de contraste par excellence, Londres s’est ouverte à l’international, notamment par le biais de l’immigration provenant des pays du Commonwealth et l’adhésion de la Grande-Bretagne à l’Union Européenne. Un énorme brassage de populations et de cultures s’est produit et a donné naissance à ce qu’on appelle le melting-pot. Par exemple, dans My Beautiful Laundrette, Stephen Frears explore la vie d’immigrés pakistanais.

Le cinéma britannique est reconnu internationalement pour sa veine réaliste et sociale, ses histoires de petites gens filmées dans un Londres très quotidien. Beaucoup de films des années 50 et 60, inspirés des courants documentaires du cinéma-vérité, sont situés dans des quartiers populaires et prennent pour héros des gens de la classe ouvrière, exposant une réalité bien différente de celle qui est présentée dans le glamour hollywoodien. Par exemple, les œuvres acclamées de Mike Leigh et de Ken Loach mettant en scène des milieux défavorisés touchent par leur vérité.

On pense aussi au London Noir avec Peeping Tom, film radical à l’esthétique outrancière, qui choqua par sa représentation directe d’une sexualité perverse. Plus tard, suite à Clockwork Orange, le thème de la ville du futur, livrée à la violence arbitraire ou dévastée par une épidémie, continue d’irriguer bon nombre de films de science-fiction. À côté de ce courant existe aussi un Londres plus rock, berceau de la vague punk, illustrée avec brio dans Joe Strummer: The Future is Unwritten de Julien Temple. La ville fut aussi la scène incontournable des grands concerts des années 60 et 70. Dans cette veine, nous vous proposons le plaisir rare de revoir sur grand écran un grand concert filmé: Ziggy Stardust & the Spiders from Mars de D.A. Pennebaker.

Le Cinéma du Parc vous offre une chance de voyager à Londres sous toutes ses différentes facettes à travers ces films et plusieurs autres, grâce à une rétrospective inspirée de celle qui a eu lieu au Forum des images à Paris.

Informations et billets

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